Portrait de l'artiste .

 
Logo de Philippe Henry Ragot PHR

Né et habitant Paris jusqu’à l’âge de 25 ans, il passe tous ses congés scolaires en Normandie, chez sa grand-mère maternelle. Une aristocrate polonaise, où dès l’âge de sept ans il peint et dessine. Elle-même artiste, elle est un « professeur » exigeant.

Fusains, mine de plomb, crayons de couleur, gouache pour débuter, puis à 11 ans la première boîte de peinture à huile et les toiles sur châssis.

Désormais cette passion ne le quittera plus….

Après un passage à l’École Supérieure des Arts Appliqués de Paris, il part pour entrer à l’école de la Haute Couture Parisienne. En tant que styliste free-lance, ses dessins se vendent très bien. Il entre alors chez Givenchy et c’est le début d’une carrière qui le mènera au Japon comme directeur artistique pour cette célèbre maison de couture.

De retour en France , il est demandé par Sciapparelli, place Vendôme, et là ce sera un peu plus de deux années de folie…

Après une douzaine d’années passées au service de la Haute Couture, il met fin à sa carrière dans le monde de la mode et commence une nouvelle aventure…

Commerciale cette fois, pour le compte d’un grand nom de la cosmétologie de Monaco.

Il s’en lasse très rapidement.

Sa passion pour la chasse et ses nombreuses connaissances dans le milieu du tir sportif vont le conduire au poste de directeur des achats dans une entreprise d’importation et vente d’armes.

Il peint alors quelques toiles animalières pour des copains chasseurs, en « amateur »… Mais un vieil ami notaire, séduit par son travail l’incite énergiquement à passer sa blouse de peintre à plein temps.

Très vite son goût pour la faune et les couleurs de l’Afrique va stimuler son inspiration…

L’artiste peint exclusivement à l’huile sur d’épaisses toiles qu’il prépare lui-même.

Les peintures animalières des « débuts » sont d’écriture figurative, très classique ; sans pour autant, être dans la ligne hyperréaliste très en vogue dans l’art animalier, en Europe et, surtout aux USA. L’artiste se lasse très rapidement de ce travail conventionnel où l’imagination et le goût de la création ne sont pas une priorité.

Les couleurs vont devenir très saturées, contrastées, parfois violentes….

Il exploite fréquemment les impressions optiques qu’offre l’interaction des couleurs et joue à merveille de leurs effets additifs et soustractifs…

Il expose d’abord quelques œuvres sur les stands de ses amis au Game-Fair de Chambord et surtout au Country Show de Paris, puis au Salon de Rambouillet. Il apparaît ensuite dans les années 1987 /1990 sur un stand à son nom, des journalistes le remarquent et les articles élogieux se succèdent…

C’est le début d’une notoriété, qui depuis ne cesse de croître.

 

Sa peinture, souvent de grand format est inattendue dans le monde de l’art animalier, en effet, ses compositions et le choix de ses couleurs sont totalement hors-norme et ne laissent pas indifférent le spectateur.

Un personnage illustre lui dira en plaisantant : « Tu es un peu le nouveau Warhol de l’art animalier »

Il est exposé en permanence chez Holland & Holland à Paris et Londres.

Une de ses œuvres sera vendue aux enchères organisées par le Safari Club International à Las Vegas et offerte au profit du Human Service Commitee…

 

Une autre vendue chez Christie’s à Londres au profit de l’association pour la Défense du Saumon de l’Alantique.

Ses tableaux s’exportent : Russie, Suisse, Afrique du Sud, USA, Angleterre, Italie….

Et sont présentent chez la plupart des collectionneurs français.


En compagnie de Madame S Alsac.

Son art est en constante évolution et il est plaisant de se demander : « Qu’est -ce qu’il va encore nous sortir ? »

Ce n’est pas une peinture de naturaliste : Une exposition récente nous montrait de belles jeunes femmes dénudées aux côtés de lion ou de léopard…

La série sur les vautours et les carcasses sanguinolentes a beaucoup surpris, pas banal !

Chose inhabituelle pour un peintre : ses expositions sont conçues un peu à la manière d’une collection de haute couture, par thèmes…

Ses grandes huiles « très déco » séduisent aussi de plus en plus une clientèle totalement étrangère au monde de la chasse.

Philippe H Ragot aime à cultiver et entretenir un contact privilégié avec ses clients dont certains deviennent des amis. Il est fréquent qu’il se déplace chez eux afin de voir le tableau en situation…

Il aime aussi travailler à la commande, ainsi s’offre à lui la possibilité d’adapter parfaitement l’œuvre à son environnement… Ce qui pour lui, est très important : « Un tableau mal placé ou maladroitement choisi dans son format ou sa tonalité d’ensemble ne profite pleinement à personne »