Ce n'est qu'en 1996 que la notion de fulgurance fait son apparition avec la pratique des croquis de mouvement de danseuses. L'atelier prend alors le nom de "Croqu'Vif" Quelques années plus tôt, en avril 1992 je notais à propos de mon écriture de graveur le texte qui suit:
"J'avance à pas mesurés à la rencontre de l'incongru, et frôle le fantastique sans l'atteindre. J'introduis néanmoins dans mon oeuvre, un soupçon d'étrangeté.
Faite de contrastes et de ruptures, mon écriture singulière déferle, noire, abondante et drue, pour oublier enfin ce jaillissement premier, et s'évanouir paisiblement à l'approche d'espaces blancs, ouverts. L'attaque de ma pointe-sèche est précise, vigoureuse, profonde, modulée sur une interprétation lyrique personnelle, et transformée par chaque format nouveau. Mon esprit se concentre sur la valeur des traits et sur des pénombres noir velours engendrant tensions et frémissements. Ce parti pris, résolument plastique, refuse le premier rôle au sujet, ce qui entraîne le "regardeur", dérive calculée, aux confins d'un labyrinthe de formes toujours incertaines et parfois dicontinues." J.P. Guay
Pour accéder au site internet de l'artisan d'art : https://croqu-vif.france-artisanat.fr